Thursday, April 15, 2021

Autoroute rest areas

 


My nickname when I worked at DCU was bitty bladder. Decades later my husband hears often on our 6-8 hour drive from Southern France to Geneva a request for a pee break at one of the great rest stops. It is autoroute 99% of the way. There are two kinds of stops:

  • Centers with restaurants, stores, toilets, showers, picnic areas
  • Toilet stops that usually include in different combinations scenic views, picnic areas, music, wifi, and cultural knowledge. 

We've seen almost all of them but there was one we had missed. This was close to being a park dedicated to French singer icon, Georges Brassens.  

There were the lyrics from his songs on scattered between iron work cut outs on boards that looked like paper torn from notebooks. There were also copper colored silhouettes of people frolicking.

And for those that might not know Brassens, there was information. I was thrilled that Rick recognized him from a documentary we'd seen many years before. He is getting more into Francophone culture.

Georges Charles Brassens (October 1921 – October 1981) was a French singer-songwriter and poet. He was considered one of France's most accomplished postwar poets.

We wandered around reading some of the lyrics, commenting on the cutouts, remarking on the detail on the suitcase of the statue. We almost forgot the original reason for the stop was to use the ultra clean facilities. Sherlock, however, made use of all the plants.

The area is named Gare le Gorille (see photo at the top of the page). To listen to the song https://www.youtube.com/watch?v=faL2qm-F1jM

Celles là même qui, naguère,
Le couvaient d'un oeil décidé,
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées;
D'autant plus vaine était leur crainte,
Que LE GORILLE est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte,
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille!...

Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut,
Sauf une vielle décrépite
Et un jeune juge en bois brut;
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vielle et du magistrat!
Gare au gorille!...

"Bah! soupirait la centaire,
Qu'on puisse encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré!"
Le juge pensait, impassible,
"Qu'on me prenne pour une guenon,
C'est complètement impossible..."
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille!...

Supposez que l'un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux?
Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatres jours, m'échoie,
C'est, j'en suis convaincu, la vielle
Qui sera l'objet de mon choix!
Gare au gorille!...

Mais, par malheur, si LE GORILLE
Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l'esprit.
Lors, au lieu d'opter pour la vielle,
Comme aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis!
Gare au gorille!...

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu;
Car le juge, au moment suprême,
Criait: "Maman!", pleurait beaucoup,
Comme l'homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille!...


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